Plusieurs bénévoles de Create Joy, programme de solidarité du groupe Vivendi, fidèle partenaire de La Chance aux concours, ont passé une matinée dans les locaux du CFJ pour donner aux étudiants de la Cac des conseils de pros pour rédiger CV et lettre de motivation percutants. Récit.

Arrivés de bon matin le samedi 23 novembre devant les locaux du CFJ, les 24 étudiants de la CAC et les cinq salariés de Vivendi, bénévoles dans le cadre du programme de solidarité de l’entreprise, Create Joy, trouvent porte close. La carte magnétique permettant d’entrer dans l’école de la rue du Louvre ne fonctionne pas : tant mieux, c’est une bonne excuse pour aller commencer la session autour de cafés et chocolats chauds dans le bistrot d’en face.

Discuter CV autour d’un café

Répartis en plusieurs groupes, les étudiants sont encadrés par quatre salariés bénévoles de Vivendi. A ma table, Marylin Williams, directrice de l’audit social du groupe Vivendi.
Après un rapide tour de table pour se présenter, Marylin explique les rudiments de l’écriture d’un CV. « Evitez les adresses mail du type labombedu94@yahoo.fr, privilégiez la simplicité avec nom et prénom » : entre une présentation trop flashy, un CV trop peu synthétique, les pièges sont nombreux.

« On cherche des parcours originaux »


Après la théorie, la pratique : chacun son tour, chaque étudiant analyse avec un bénévole ses CV et lettres de motivation apportés pour l’occasion : bon exercice d’autocritique, ego à mettre de préférence de côté. « Un recruteur recherche des parcours originaux, il ne passera pas plus de 15 secondes sur votre CV », explique Marylin. Vous n’avez pas fait beaucoup de stages ? Mettez votre formation en début de CV. Vous êtes passionné de casse-tête chinois ? N’hésitez pas à le mentionner dans vos « hobbys ». « On doit sentir de la passion dans votre lettre de motivation, que vous nous disiez franco : je suis celui qu’il vous faut ». A la fin de la matinée, on sort de là avec une faim d’ogre certes, mais surtout parés pour la recherche de stages, qui prend bien trop souvent l’allure d’un parcours du combattant.

 

Samuel Chalom